L’écologie peine à s’imposer dans les débats présidentiels

A seulement deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, l’écologie ne parvient toujours pas à s’imposer dans la campagne, campagne chahutée notamment par la guerre en Ukraine, pourtant de nombreux candidats émettent plusieurs propositions en la matière. 

L’écologie peine à s’imposer dans les débats présidentiels
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“Un point important dans la campagne électorale”  

La crise environnementale fait pourtant partie des majeures préoccupations des Français, se classant même à la deuxième position derrière la question des inégalités sociales. De nombreux candidats de gauche comme de droite ne sont pas en manque d’idées comme démontrent ces différentes propositions soumises par les candidats. 

“Les propositions” 

Le candidat du parti “Debout la France” Nicolas Dupont-Aignan a mis en avant 14 mesures destinées à préserver l’environnement :  parmi ces mesures,  il prévoit de multiplier par six les moyens consacrés à l’isolation thermique par rapport à l’année 2020. Il se laisse par ailleurs 5 ans pour faire disparaitre les éoliennes, et compte lancer un programme zéro déchet sur 10 ans en ce qui concerne les déchets plastiques dans les Océans.

Du côté du “Parti Socialiste” et de la candidate Anne Hidalgo, on souhaite en finir progressivement avec l'énergie nucléaire avant 2050, elle veut une sortie non précipitée pour éviter la flambée des prix de l’énergie, et atteindre 100% d’énergie renouvelable. Elle aimerait également instaurer un tribunal pénal international de l’environnement au sein de l’ONU.

Du côté de l’extrême droite Eric Zemmour comme Marine Le Pen prévoient de mettre fin aux projets éoliens afin de “préserver le paysage”. Tout comme la candidate du “Rassemblement National”,  il souhaite également développer le nucléaire en construisant 14 nouveaux réacteurs 

“Du côté des verts 

Yannick Jado fait logiquement de l’environnement sa pierre angulaire de son programme, il estime de son côté qu’il faudrait investir 10 milliards d’euros par an pour la rénovation des bâtiments et des services publics, il se rapproche des idées d’Anne Hidalgo et souhaite également une sortie progressive du nucléaire mais vise lui 2035 pour y parvenir.

Jadot veut mettre en place et développer l'énergie éolienne ainsi que le photovoltaïque. Intransigeant sur la question des transports, l'eurodéputé veut interdire la vente de véhicules neufs avec un carburant fossile à partir de 2030 et souhaite mettre un coup d’arrêt aux grands projets ferroviaires comme l’axe Lyon-Turin ou le grand Paris Express.