L'essor des ressourceries

L'essor des ressourceries

L’essor des ressourceries

Les ressourceries permettent aux nantais d'acheter des articles en réalisant une bonne action

Ce mardi 30 novembre, nous avons eu la chance de rencontrer Clémence Vastel, coordinatrice dans l’entreprise « La boîte à recup ». Cette ressourcerie fait de chacun de vos achats et de vos dons dans l’une de ses boutiques un soutien pour une économie solidaire et sociale. L’occasion de découvrir cette démarche méconnue et nous demander quelle visibilité une telle action peut acquérir.

« En donnant ou en achetant dans une ressourcerie, vous donnez une seconde vie aux objets pour réduire le gaspillage et éviter sa destruction. » Clémence Vastel est péremptoire. Les ressourceries représentent l’avenir de la consommation. Le recyclage, la récupération d’objets déjà utilisés, permettent à la fois de réutiliser des objets destinés à être jetés. Mais au delà de la cause écologique, cette démarche présente également un bénéfice pour les nantais, en termes d’emploi et de qualités de vie notamment. « Vous permettez à une association de vivre, en favorisant l'emploi sur le territoire. Vous permettez à de nombreux foyers de s'équiper en objets du quotidien à petits prix. », glisse Clémence Vastel, fier de participer à cette aventure.

Mais le but d’une ressourcerie ne se résume pas seulement aux objets qu’elle propose. Elle permet également de vivifier la vie du quartier dans lequel elle se trouve « Vous faites vivre un quartier en permettant à ses habitants d'avoir accès à un lieu convivial qui propose des ateliers et initiatives gratuites tout au long de l’année. » se félicite Clémence Vastel. En effet, les ressourceries ne se contentent pas d’avoir seulement un but de recyclage d’objets. Elles peuvent aussi avoir un rôle de lien social entre les habitants, qui peuvent trouver un lieu chaleureux, convivial, au delà du côté pratique.

Selon Clémence Vastel, la sensibilisation au recyclage ne peut se faire que par l’explication et la sensibilisation. « Le meilleur moyen reste de prendre le temps d'expliquer ce qui peut être fait chacun à notre échelle. De sensibiliser et communiquer sur le 0 déchet, sur les autres structures de réemploi sur le territoire, de proposer des ateliers et animations autour de ce thème. D'expliquer concrètement ce que deviennent nos déchets et que le meilleur déchet reste celui qu'on ne produit pas.... ».

Nul doute que l’essor des ressourceries permettra aux citoyens d’être plus sensible au recyclage.

Par Thomas Beaumier