Loire-Atlantique : pour la Saint-Valentin, dites-le avec des fleurs

Offrir des bouquets de fleurs, est-ce une coutume fanée ? Les 14 février, des milliers de ligériens se ruent chez les fleuristes pour faire plaisir à leur partenaire. Une reprise post-covid attendue par les professionnels du secteur. Comme chaque année, certaines communes se mobilisent, .Gétigné, fait office de modèle en la matière.

Loire-Atlantique : pour la Saint-Valentin, dites-le avec des fleurs

Il y a 2 ans, en pleine période de confinement, une petite commune du vignoble nantais proposait à ses administrés de célébrer la Saint-Valentin autrement. Les élus de la ville de Gétigné ont eu l’idée de rassembler les messages de leurs habitants pour les diffuser sur leur panneau lumineux. Une incitative qui a séduit une quinzaine de participants, envoyant “des messages d’amour et d’humour” adressés à leurs proches, conjoints et amis... Si elle ne s’est toujours pas prononcée, la mairie envisage de reconduire cette opération face à l’engouement de ses 3700 habitants, même déconfiné. 

Il faut sauver le soldat pétale

En pleine période de redémarrage d’activité, les fleuristes des Pays de la Loire comptent sur ces fêtes pour relancer leur chiffre d'affaires. Ils réalisent, en effet, environ 20% de leur chiffre sur cette seule journée. Les traditionnels bouquets rouges et blancs, tout comme les accessoires seront les éléments phares de cette reprise. Les Français achèteront cependant des bouquets moins chers que d’habitude, inflation oblige. Une tendance qui reste encore difficile à prévoir puisque la majorité des clients se rendent sur place le jour J. En revanche, une chose est sûre, la concurrence entre fleuristes et plateformes de vente en ligne est forte, puisqu’un tiers des Français a déjà acheté ses fleurs sur internet. 

“La Saint-Valentin c’est hasbeen" 

Une fête qui reste néanmoins, pour beaucoup, trop commercial. Fêtez-vous la Saint-Valentin, 3 personnes au sein du Centre Nantais Journalisme témoignent. Pour Solène, c'est surtout une question de temps “c’est un mardi, je suis en cours, peu pratique quand cela tombe en semaine.” François-Xavier privilégie les petites attentions au quotidien. “J’offre plutôt des chocolats à ma femme sans raison particulière, car j’ai la chance de la côtoyer tous les jours”. Edouard est du même avis "je n'aime pas avoir de date imposée". Que cela soit pour sa compagne ou ses filles, il offre des fleurs par surprise. “La Saint-Valentin, c’est trop commercial et cliché”.

                                                                                                                                      Evan Walter et Louise Dugast