Lou Jeanmonnot : « J’aimerais vraiment être au Grand Bornand »

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Lou Jeanmonnot : « J’aimerais vraiment être au Grand Bornand »
Lou Jeanmonnot démarre sa saison aujourd’hui à Kontiolahti (Finlande)

Après une 3ème place de l’individuel et 7ème place du sprint lors des courses de pré-saison à Idre Fjäll (Suède), la biathlète jurassienne s’est confiée à Biathl’news. À tout juste 24 ans, Lou Jeanmonnot compte bien tirer son épingle du jeu dans cette saison qui débute aujourd’hui. Une détermination qui en dit long sur ses ambitions.

Comment te sens-tu avant cette saison ? 
Je me sens plutôt bien, assez fatiguée car on a fait un stage après les courses d’Idre, en Suède. On a bien travaillé, je suis contente de rentrer à la maison une semaine pour me ressourcer.

Peux-tu nous parler de tes bonnes performances à Idre ? 
C’est des petites courses de pré-saison, mais je suis contente de mes performances, ça confirme deux/trois attentes même s' il reste quelques axes d’amélioration. C’est de bon augure mais je ne reste pas là-dessus.

Des objectifs pour la saison qui arrive ? 
J’aimerais réellement commencer à faire des performances. Et puis bien sûr faire toute la saison en coupe du Monde, aller chercher des Top 15 voire des fleurs (top 6) et participer aux mondiaux à Oberhof (Allemagne).

On peut parler de saison découverte ?
Ça fait deux ans déjà que j’ai fait ma première étape donc ce n’est plus vraiment une découverte. Mais, j’aimerais bien valider une saison complète et prouver que je suis capable de faire de bonnes choses. 

Tu es connue pour ton efficacité au tir, es-tu d’accord avec ça ? 
Oui, je me base beaucoup là-dessus. J’ai une grande confiance en mon tir et j’aimerai bien réussir à avoir cette même confiance sur les skis. Après, cela demande du travail. Mais, je me base beaucoup sur le tir et particulièrement mon couché. J’adore ça donc ça aide pas mal ! 

Dernier vainqueur du gros globe cristal en IBU Cup, est-ce ton meilleur souvenir au biathlon ? 
Je ne dirais pas que c’est mon meilleur souvenir. Le globe de l’IBU c’est valorisant mais ce n’est pas une fin en soi. Pour le moment je dirais que c’est d’avoir gagné les championnats du monde junior en relais à Brezno-Osrblie, en Slovaquie (avec Camille Bened et Sophie Chauveau). Une victoire individuelle c’est sympa mais c’est mieux quand c’est partagé. Ce sont toujours de bons souvenirs. 

Tu es originaire de Pontarlier (Bourgogne-Franche-Comté). Comment t’es venue cette passion pour le biathlon ? 
J’étais petite, mes parents m’ont inscrite au club à côté de chez moi, l'Olympic Mont d'Or, club de la commune des Hôpitaux-Vieux dans le Doubs. J’avais des copines donc j’adorais aller à l'entraînement avec elles. J'ai également fait du ski. Par la suite, j’ai fait les championnats de France cadet de ski de fond et de biathlon, je devais faire un choix. J’ai choisi le biathlon. 

Un regard sur cette équipe de France féminine ? Y’ a-t-il des objectifs collectifs cette saison ?
Je pense qu’on aimerait bien réussir à gagner ce globe qui a échappé à l’équipe féminine l’an dernier. C’est un bel objectif d’équipe. On a une équipe très forte et c’est un plaisir de pouvoir s'entraîner avec elles. Ce sont de bons exemples. 

As-tu coché l’étape de Coupe du monde au Grand Bornand comme la plus importante ? 
J’aimerais vraiment bien être au Grand Bo’ ! Pour l’instant ça n’est pas sûr mais je suis confiante, il n’y a pas de raison que je n’y sois pas. Il paraît que c’est quelque chose d’incroyable de courir là-bas donc j’espère vraiment y être.