Un début de campagne mouvementé pour Philippe Poutou

Alors qu’il a reçu de justesse ses 500 parrainages pour participer à l’élection présidentielle 2022, le candidat commence sa campagne par une convocation devant la police. 

Un début de campagne mouvementé pour Philippe Poutou
(©CHRISTOPHE SAIDI/SIPA )

Philippe Poutou candidat du “Nouveau parti anticapitaliste” a été convoqué par la police, dans le cadre d’une enquête pour “injure publique envers une administration publique”. Les faits remonteraient au mois d’octobre de l’année dernière lorsqu’il avait déclaré “La police tue". Elle a tué. Elle tue”.

Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin avait dénoncé dès lors des propos “insultants et indignes” et avait annoncé qu’il déposait plainte. Selon le NPA cette plainte démontre que selon eux “Philippe Poutou est dans le viseur d’un pouvoir qui, entre les dissolutions d’organisations et les plaintes à répétition, est prêt à tout pour intimider et faire taire toute voix critique” et que rien ne les fera taire assure le parti dans son communiqué. Ce n’est pourtant pas la première fois que le candidat critique les forces de l’ordre en mars 2020, il avait remercié les professions qui luttaient contre la Covid-19, Toutes sauf une : les policiers sur lequel il avait tagué un “pas toi” écrit en rouge sous le visage d’un policier. 

Que risque Philippe Poutou ? 

Sa convocation devait avoir lieu ce mardi mais elle a été repoussée pour cause d’élection présidentielle, l’enquête est en cours, et il est impossible à ce stade de déterminer quelles sanctions encourt le candidat du “NPA”.